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Citations Alfred Sauvy

Les Citations d’Alfred Sauvy

Florilèges citations Alfred Sauvy (1898-1990) : économiste et démographe français. Diplômé de Polytechnique. Il fut statisticien à la Statistique Générale de le France (SGF) de 1922 à 1937, puis directeur de l’institut de Conjoncture de 1937 à 1945. Il fonde et dirige l’institut national d’études démographiques (1945-1962). Il fut membre du conseil économique et social de 1947 à 1974. Il sera aussi professeur à l’IEP de Paris et au Collège de France. Il est à l’origine de l’expression « Tiers Monde » en 1952.

« 25 citations de Alfred Sauvy »

« Le but de l’économie n’est pas le travail mais la consommation. »

Alfred Sauvy, Le plan Sauvy, 1960

« Nous parlons volontiers des deux mondes en présence, de leur guerre possible, de leur coexistence, etc., oubliant trop souvent qu’il en existe un troisième, le plus important, et en somme, le premier dans la chronologie. C’est l’ensemble de ceux que l’on appelle, en style Nations Unies, les pays sous-développés. »

Alfred Sauvy, article Trois mondes, une planète publié dans l’Observateur, 14 août 1951

« Ce tiers Monde ignoré, exploité, méprisé comme le tiers Etat, veut, lui aussi, être quelque chose. »

Alfred Sauvy, article « Trois mondes, une planète » publié dans l’Observateur, 14 août 1951

« Le problème de la viticulture serait bien facile à résoudre, si la France avait 10 millions d’habitants de plus. »

Alfred Sauvy, Théorie générale de la population, 1954

« Le peu de goût des français pour la construction et l’aversion pour le grand est un phénomène assez récent dans l’histoire. »

Alfred Sauvy, Théorie générale de la population, 1954

« Les lois de la population sont changeantes et fuyantes ; l’homme avance et avec lui, la conscience qu’il a de lui-même […] les questions les plus sérieuses, intéressant le plus directement le bien-être des hommes, sinon leur vie, sont à peu prés ignorées de l’opinion agissante, prenant figure de lointaine abstraction (tel le vieillissement) ou traitées de piano, sans connaissance des données de fait les plus sûres (telles la population mondiale), ce qui permet au sentiment d’édifier librement ses grandioses palais de rêve. La division du monde en deux blocs rend plus dramatique l’éternelle marche à l’aventure qui commença, avec le premier homme. Nous avons le redoutable privilège de concevoir tout au moins deux drames : guerre et faim, dans lequel peut tomber une grande partie des deux milliards et demi d’hommes et de leurs constructions accumulées. Le même remède heureusement peut conjurer les deux fléaux. Si l’étude de la population et de ses risques pouvait créer, dans les deux camps ennemis, quelque souci commun […]un nouveau chemin s’ouvrirait, victorieux en tout état de cause, puisque vivre c’est seulement durer. »

Alfred Sauvy, Théorie générale de la population, 1954

« Plus fractionnée encore est la politique. Devant les parlementaires assemblés défile rapidement une série de problèmes, grands et petits, auxquels il leur faut répondre laconiquement par un seul chiffre : les crédits ouverts. La seule synthèse est faite par le financier qui abat sur le total, d’après l’humeur du moment et de ses amis ou, au mieux d’après des vues locales. »

Alfred Sauvy, Théorie générale de la population, 1954

« Dans les pays développés, la mortalité a quitté la zone où influe directement le pouvoir économique, de sorte que l’influence du facteur médico-social est prépondérante. »

Alfred Sauvy, Théorie générale de la population, 1954

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