Vendredi mars 29th 2024

Citations Gustave de Molinari

« L’esprit de monopole est un legs de l’ancien régime. »

Gustave de Molinari, Questions économiques à l’ordre du jour, 1906

« Qu’est-ce que le travail ? C’est la mise en œuvre du capital de forces productives de l’homme. »

Gustave de Molinari, Questions économiques à l’ordre du jour, 1906

« Mais quelles que soient les différences qui les séparent, tous, socialistes, communistes, collectivistes, anarchistes et autres poursuivent le même but : la conquête et l’asservissement du capital par le travail, et sa mise à la portion congrue de ses frais de reconstitution, sans adjonction d’aucun profit. »

Gustave de Molinari, Questions économiques à l’ordre du jour, 1906

« Les forces productives de l’homme constituent un capital sui generis, un capital personnel. C’est par la mise en œuvre de ce capital investi dans les personnes, auquel se joignent les capitaux investis dans les choses, capitaux fixes ou circulants, immobiliers ou mobiliers, que se produit la richesse. »

Gustave de Molinari, Questions économiques à l’ordre du jour, 1906

« Il y a un sentiment inné dans l’homme qui le fait souffrir de la souffrance de ses semblables et qui l’excite à leur venir en aide. »

Gustave de Molinari, Questions économiques à l’ordre du jour, 1906

« Toute dette a pour cause une créance. »

Gustave de Molinari, Questions économiques à l’ordre du jour, 1906

« Que le capital investi dans les choses sous forme de terre, de bâtiments, de machines, d’outils, de matières premières, de monnaie, soit le produit du travail et de l’épargne, c’est une vérité passée maintenant à l’état de truisme. »

Gustave de Molinari, Questions économiques à l’ordre du jour, 1906

« A mesure que la quantité d’un produit offert à l’échange augmente ou diminue en raison arithmétique, la valeur de ce produit s’abaisse ou s’élève en raison géométrique. »

Gustave de Molinari, Questions économiques à l’ordre du jour, 1906

« Toute entreprise de production exige la coopération, dans une proportion déterminée par sa nature, d’un capital investi dans les choses. De tout temps, c’est aux propriétaires de celui-ci qu’à appartenu la direction des entreprises, et c’est à ce régime de production dite capitaliste que les socialistes attribuent l’asservissement et l’exploitation des travailleurs. C’est pourquoi ils veulent remettre aux ouvriers le gouvernement de la production, en subordonnant ainsi le capital au travail. En cela ils ne tiennent aucun compte des conditions naturelles d’existence des entreprises. »

Gustave de Molinari, Questions économiques à l’ordre du jour, 1906

« […] on ne constitue pas seulement un capital pour l’employer à la production mais encore pour le réserver à la consommation future. »

Gustave de Molinari, Questions économiques à l’ordre du jour, 1906

« Le capital investi dans l’homme à la même origine que la capital investi dans les choses. »

Gustave de Molinari, Questions économiques à l’ordre du jour, 1906

« On produit en vue d’obtenir une rétribution, une jouissance ou une épargne de peine supérieure à la dépense de forces et de peine que la production a coûtée, c’est-à-dire en vue d’un profit. »

Gustave de Molinari, Questions économiques à l’ordre du jour, 1906

« L’homme obéit, comme toutes les autres créatures, à la loi de l’économie des forces ou du moindre effort. Sous l’impulsion de cette loi naturelle, il invente des outils, des machines et découvre des procédés qui lui procurent, en échange de la même somme de travail, une quantité croissante de produits. Sous l’impulsion de la même loi, il localise ses industries dans les régions où le sol, le climat et les autres agents ou matériaux nécessaires à la production lui permettent de réduire au minimum sa dépense de forces productives. Cependant l’invention des outils et des machines, la découverte des procédés qui économisent le travail, aussi bien que la recherche des localités les mieux adaptées à chaque industrie, exigent un surcroît d’efforts et de peine que la perspective incertaine d’une épargne de travail ou d’une augmentation de profit ne suffirait pas à susciter, si une autre loi naturelle, la concurrence, n’intervenait pas pour l’imposer. »

Gustave de Molinari, Questions économiques à l’ordre du jour, 1906

« Sous sa forme économique, la concurrence est née de la division du travail et de l’échange. »

Gustave de Molinari, Questions économiques à l’ordre du jour, 1906

« La concurrence apparaît ainsi comme la sanction de la loi de l’économie des forces. Elle oblige les producteurs à s’ingénier à réduire leurs frais de production, en employant le personnel le plus capable, l’outillage le plus perfectionné et en établissant leurs entreprises dans les régions et les localités les mieux appropriées à la nature de leur industrie, en un mot, en réalisant tous les progrès qui rendent plus fort, sous peine de ne pouvoir échanger leurs produits dans un état de la production où l’échange est devenu, de plus en plus, le mode d’acquisition des matériaux de la vie. Elle élimine ainsi le captut mortuum des retardataires. »

Gustave de Molinari, Questions économiques à l’ordre du jour, 1906

« Les lois de l’économie des forces et de la concurrence sont les moteurs des progrès de l’industrie humaine. »

Gustave de Molinari, Questions économiques à l’ordre du jour, 1906

« Sous l’impulsion de la concurrence, l’industrie est continuellement excitée à réaliser les progrès qui augmentent sa puissance productive. Elle presse donc sur les limites de son marché et s’efforce de les étendre. C’est ainsi que, par une action réciproque, l’extension des marchés détermine l’augmentation de la puissance productive et que celle-ci provoque l’extension des marchés. »

Gustave de Molinari, Questions économiques à l’ordre du jour, 1906

« Le protectionnisme est une maladie contagieuse. Les bénéfices extraordinaires que procure la confiscation de la clientèle des industries étrangères n’ont pas manqué de tenter, dans tous les pays du monde, les producteurs les moins capables de défendre leur marché. Partout, ils ont réclamé des relèvements de tarifs destinés à suppléer aux obstacles naturels dont l’aplanissement avait laissé grossir cette clientèle. Qu’est-il résulté de cette recrudescence générale du protectionnisme ? C’est que partout, les industries les plus productives ont vu se restreindre leurs débouchés et enrayer leurs progrès au profit des moins productives et des moins capables de progrès. En même temps, le protectionnisme a ajouté aux risques naturels qui pèsent sur elles, un risque croissant de confiscation de leur clientèle étrangère. Car cette confiscation est devenue de plus en plus profitable aux industries nationales auxquelles elles font concurrence. Ce risque atteint le capital, et, par contrecoup, le travail, et crée, chez toutes les nations, maintenant rattachées et solidarisées par l’échange, un état permanent d’instabilité qui rend de plus en plus précaire l’existence de leurs industries et de ceux qui en vivent. »

Gustave de Molinari, Questions économiques à l’ordre du jour, 1906

« Un étalon est une mesure dont la qualité essentielle est la stabilité. Cette stabilité indispensable on l’a obtenue pour les étalons de grandeur, de volume et de poids, mais on n’a pas réussi à l’obtenir pour la valeur. Le problème de la fixité de la mesure de la valeur a été considéré à bon droit comme la quadrature du cercle de l’économie politique. La valeur de l’or et de l’argent, que l’on a pris, tour à tour, pour étalon monétaire, est sujette à varier comme celle de toute autre marchandise et ses variations causent dans les échanges des perturbations analogues à celles que causerait l’instabilité du mètre, s’il venait à s’allonger ou à se raccourcir. »

Gustave de Molinari, Questions économiques à l’ordre du jour, 1906

« En matière de monnaie comme en toute autre, il est, sans doute, prudent de s’abstenir de prophétiser, et, en tout cas, la science économique ne peut être rendue responsable des prophéties des économistes. Nous ne garantissons pas les nôtres, mais nous garantirions encore moins la stabilité de l’étalon d’or. »

Gustave de Molinari, Questions économiques à l’ordre du jour, 1906

« Nous commençons seulement à apercevoir les conséquences de la prodigieuse augmentation de la productivité de l’industrie et des progrès dont elle a été source. Cependant les esprits les plus rebelles aux nouveautés, eux-mêmes, ne peuvent plus se dissimuler qu’il y a quelque chose de changé dans le monde depuis que l’homme a plié à son service des agents naturels d’une puissance illimité. Pourvue d’une machinerie qui va se perfectionnant chaque jour, l’industrie apporte à la consommation des masses croissantes de produits et demande des marchés de plus en plus étendus. Pour répondre à ce besoin nouveau, les moyens de communication ont été transformés et multipliés en même temps que les agents de mobilisation des produits, des capitaux et du travail. Aux marchés locaux qui suffisaient à alimenter le plus grand nombre des petits ateliers d’autrefois a succédé un marché général sur lequel s’échangent les produits et les agents productifs de toutes les nations. »

Gustave de Molinari, Questions économiques à l’ordre du jour, 1906

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