Vendredi mars 29th 2024

Citations Gustave de Molinari

Florilège citations Gustave de Molinari (1829-1912), journaliste et

Gustave de Molinari

économiste libéral belge. L’œuvre de G. de Molinari est caractérisée par une profonde opposition à l’intervention de l’Etat. En 1846, il prendra part à la création de l’association La Ligue pour la liberté des Echanges dont l’initiateur est Frédéric Bastiat. Il en sera le secrétaire adjoint. Par la suite, il deviendra le rédacteur du journal de la ligue « Le libre échange ». En 1851, il quitte la France pour la Belgique après le coup d’état du 2 décembre. Il y occupera la chaire d’économie politique au musée Royal de l’industrie à Bruxelles. Il retourne en France dans les années 1860. Il deviendra éditeur du Journal des Débats de 1871 à 1876. En 1881, il prend la direction du Journal des Economistes jusqu’en 1911.

« 39 Citations de Gustave de Molinari »

« S’il est une vérité bien établie en économie politique, c’est celle-ci : Qu’en toutes choses, pour toutes les denrées servant à pourvoir à ses besoins matériels ou immatériels, le consommateur est intéressé à ce que le travail et l’échange demeurent libres, car la liberté du travail et de l’échange a pour résultat nécessaire et permanent d’abaisser au maximum le prix des choses. »

Gustave de Molinari, De la production de la sécurité, 1849

« On rencontre des économistes qui établissent des exceptions plus nombreuses plus nombreuses à ce principe (libre concurrence) ; mais nous pouvons hardiment affirmer que ce ne sont pas des économistes purs. Les véritables économistes s’accordent généralement à dire, d’une part, que le gouvernement doit se borner à garantir la sécurité des citoyens ; d’une autre part, que la liberté du travail et de l’échange doit être, pour tout le reste, entière, absolue. »

Gustave de Molinari, De la production de la sécurité, 1849

« Une loi naturelle est partout et toujours, ou elle n’est pas. […] Or, je considère les lois économiques comme des lois naturelles, et j’ai autant de foi dans le principe de la liberté du travail et de l’échange que j’en puis avoir dans la loi de la gravitation universelle. Je pense donc que si ce principe peut subir des perturbations, en revanche, il ne comporte aucune exception. »

Gustave de Molinari, De la production de la sécurité, 1849

« Tout monopole s’appuie nécessairement sur la force. »

Gustave de Molinari, De la production de la sécurité, 1849

« L’intervention gouvernemental, dans toutes les industries où elle s’exerce, a le défaut capital de subordonner le consommateur au producteur. Tandis que dans les industries de concurrence, les producteurs sont obligés d’adapter leurs produits aux besoins des consommateurs, l’Etat leur impose les siens, et les contraint à les accepter comme tels. Ce sont ses propres convenances qu’il consulte, et non les leurs. »

Gustave de Molinari, Comment se résoudra la question sociale, 1896

« Parce que le Code de tous les Etats civilisés oblige les parents à nourrir leurs enfants, s’ensuit-il que l’Etat doive se faire boulanger. »

Gustave de Molinari, Comment se résoudra la question sociale, 1896

« A mesure que l’industrie progresse, la production indirecte se substitue à la production directe. On ne produit plus pour consommer les fruits de son industrie, on produit pour les échanger. »

Gustave de Molinari, Questions économiques à l’ordre du jour, 1906

« L’homme est un composé de matières et de forces. Ces matières et ces forces dans lesquelles réside la vie ne peuvent se conserver et se développer que par l’assimilation ou, pour nous servir de l’expression économique, par la consommation de matières et de forces adaptées à leur nature. De là le besoin. Le besoin se manifeste par une sensation pénible, une souffrance. »

Gustave de Molinari, Questions économiques à l’ordre du jour, 1906

« La productivité du travail s’accroît successivement par la séparation et la spécialisation des industries, la multiplication des capitaux et l’emploi des machines. »

Gustave de Molinari, Questions économiques à l’ordre du jour, 1906

« La concurrence, sous sa forme productive et économique, naît de l’échange, mais elle n’apparaît qu’après le monopole et c’est seulement lorsqu’elle a atteint un certain degré de développement qu’elle acquiert toute la puissance nécessaire pour remplir pleinement sa fonction de régulateur. »

Gustave de Molinari, Questions économiques à l’ordre du jour, 1906

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