Samedi avril 20th 2024

Citations Léon Walras

« Le corps social m’apparaît comme un malade, d’une constitution en réalité robuste et qui s’est constamment améliorée, mais chez lequel persistent encore une maigreur extrême et des douleurs cruelles dans certains membres. »

Léon Walras, Les Associations populaires de consommation, de production et de crédit, 1865

« C’est une question encore débattue entre économistes, que de savoir si l’économie politique est une science proprement dite ou une science d’application. Je crois, pour ma part, non pas qu’elle est à la fois l’une et l’autre (car une science ne saurait être à la fois science proprement dite et science d’application), mais qu’il y a lieu de distinguer, d’une part, sous le nom d’Economie politique pure, l’étude pure et simple des effets naturels et nécessaires de la libre concurrence en matière de production et d’échange, et, d’autre part, sous le nom d’Economie politique appliquée, la démonstration de la conformité de ces effets avec l’intérêt général, et, conséquemment, l’énumération détaillée des applications du principe de la libre concurrence, ainsi démontré, à l’agriculture, à l’industrie, au commerce, au crédit. »

Léon Walras, Principe d’une théorie mathématiques de l’échange, 1874

« A l’état d’équilibre de la production, les entrepreneurs ne font ni bénéfice ni perte. »

Léon Walras, Eléments d’économie politique pure, 1874-1902

« La richesse sociale est l’ensemble de toutes les choses, matérielles ou immatérielles, qui sont susceptibles d’avoir un prix parce qu’elles ont rares, c’est à dire utiles et limitées en quantité. »

Léon Walras, Eléments d’économie politique pure, 1874-1902

« Les prix ou les rapports des valeurs d’échange sont égaux aux inverses des quantités de marchandises échangées. »

Léon Walras, Eléments d’économie politique pure, 1874-1902

« La satisfaction maximale des besoins a lieu lorsque le rapport des intensités des besoins satisfaits ou le rapport des raretés est égal au prix. »

Léon Walras, Eléments d’économie politique pure, 1874-1902

« L’état d’équilibre dépend de l’obtention par chaque échangeur du maximum d’utilité et ensuite de l’égalité de la quantité demandée et de la quantité offerte de chaque marchandise par tous les échangeurs. »

Léon Walras, Eléments d’économie politique pure, 1874-1902

« La courbe de demande peut, en vertu de la loi dite des grands nombres, être considérée comme sensiblement continue. »

Léon Walras, Eléments d’économie politique pure, 1874-1902

« L’Etat peut et doit intervenir dans l’industrie des chemins de fer, et cela à un double titre : i) parce que le service des chemins de fer, en ce qui concerne les transports des services ou produits d’intérêt public, est lui-même un service public ; ii) parce que le service des chemins de fer, en ce qui concerne le transport des services ou produits d’intérêt privé, est un monopole naturel et nécessaire qui, comme monopole privé, ne serait fondé ni en droit ni en intérêt et qui, par conséquent, doit être érigé en monopole d’Etat économique. »

Léon Walras, L’Etat et le chemin de fer, 1875

« On sait que la formule : Laisser faire, laisser passer, ainsi traduite : Libre concurrence et libre échange, a été adopté par l’école de Manchester et poussée par cette école à ses dernières limites. Mais on sait aussi qu’une réaction énergique contre cet excessif individualisme est en train de s’opérer en Allemagne sous le nom de Socialisme de la chaire. »

Léon Walras, L’Etat et le chemin de fer, 1875

« Il est positif que, pour certains économistes, l’économie politique et sociale est une science qui tient tout entière dans ces quatre mots : Laisser faire, laisser passer. »

Léon Walras, L’Etat et le chemin de fer, 1875

« La théorie pure est la lumière de la théorie appliquée. Quand nous connaîtrons bien à fond le mécanisme, encore si imparfaitement connu jusqu’ici, de la libre concurrence en matière d’échange, de production et de capitalisation, nous saurons exactement jusqu’à quel point il est un mécanisme automoteur et autorégulateur et dans quel cas il faut aider et gouverner sa marche. »

Léon Walras, Etudes d’économie sociale, 1896

« Le crédit est la location du capital. Et qu’est-ce que la capital ? En toute rigueur, c’est la partie de la richesse sociale qui se loue sous forme de monnaie. Le mot capital (comme celui de revenu) a ainsi, en économique, deux sens différents qui se distinguent aisément avec un peu d’habitude. Quant on dit : un capital, des capitaux, les capitaux (fonciers, personnels, mobiliers), il s’agit des choses valables et échangeables qui servent plus d’une fois ; quand on dit : du capital, le capital (fixe, circulant), il s’agit des choses qui ont été empruntées et seront restituées non en nature, mais en monnaie. »

Léon Walras, Théorie du crédit, 1898

Voir aussi: Les Citations de Adam Smith

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