Jeudi avril 25th 2024

Citations sur le Capital

« Le produit brut du capital, les gains qui reviennent à ceux qui fournissent des fonds à la production doivent suffire à cette triple rémunération. Ils doivent donner une indemnité pour l’abstinence, une prime pour le risque, une rémunération pour le travail et l’habileté nécessaires à la direction. »

John Stuart Mill, Principes d’Economie Politique, 1848

 

« Le principe égalitaire a quelque chose d’égalitaire en effet. D’abord il empêcherait le capital de se former ; car qui voudrait épargner ce dont on ne peut tirer aucun parti ? et ensuite, il réduirait les salaires à zéro ; car où il n’y a pas de capital (instruments, matériaux et provisions), il ne saurait y avoir ni travail d’avenir, ni salaires. Nous arriverions donc bientôt à la plus complète des égalités, celle du néant. »

Frédéric Bastiat, Harmonies économiques, 1850

 

« Sans doute, il est peu d’hommes qui ne possèdent au moins en propre quelque vêtements et quelques outils ; mais si c’est là un capital, comme c’en est un en réalité, c’est un capital bien modique et bien insuffisant. »

Léon Walras, Les Associations populaires de consommation, de production et de crédit, 1865

 

« Le capital est […] nécessaire, sinon pour travailler, du moins pour travailler économiquement et avec succès. »

William Stanley Jevons, L’économie Politique, 1878

 

« Le capital est le résultat de l’épargne et de la privation, c’est-à-dire qu’on ne peut l’obtenir qu’en travaillant à produire de la richesse et en ne consommant pas immédiatement cette richesse. »

William Stanley Jevons, L’économie Politique, 1878

 

« Si la raison n’avait pas abêti l’homme, si la foi avait ouvert les portes de son entendement, il aurait compris que la courtisane, en qui vont les luxures des riches et des puissants, est un des moteurs du Dieu capital pour remuer les peuples et transformer les sociétés. »

Paul Lafargue, La religion du capital, 1887

 

« Le crédit est la location du capital. Et qu’est-ce que le capital ? En toute rigueur, c’est la partie de la richesse sociale qui se loue sous forme de monnaie. Le mot capital (comme celui de revenu) a ainsi, en économique, deux sens différents qui se distinguent aisément avec un peu d’habitude. Quant on dit : un capital, des capitaux, les capitaux (fonciers, personnels, mobiliers), il s’agit des choses valables et échangeables qui servent plus d’une fois ; quand on dit : du capital, le capital (fixe, circulant), il s’agit des choses qui ont été empruntées et seront restituées non en nature, mais en monnaie. »

Léon Walras, Théorie du crédit, 1898

 

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